Type: Carcinome hépatocellulaire.

Etude PREMETHEP : caractérisation du métabolisme glucidique et lipidique par tomographie par émission de positons (TEP) au 18F-Fluorodésoxyglucose (FDG) et à la 18F-Fluorocholine (FCH) pour prédire la survie des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé traité par sorafénib. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer primitif du foie qui se développe à partir des cellules du foie. Le seul traitement curatif est l’intervention chirurgicale avec une transplantation du foie mais elle n’est pas toujours possible. Pour les formes non opérables avancées de CHC, le traitement anticancéreux par sorafénib, apporte un gain significatif en termes de survie, mais l’efficacité de ce traitement est inconstante. Il serait donc essentiel de développer des techniques permettant d’identifier rapidement et efficacement les patients les plus susceptibles de répondre au traitement pour éviter un traitement inefficace et proposer des alternatives thérapeutiques. La tomographie par émission de positons (TEP) est une méthode d’imagerie médicale permettant de déterminer le fonctionnement et le métabolisme des cellules dans les organes. Elle est couplée à un élément radioactif, comme le 18F-fluorodeoxyglucose (FDG) ou la 18F-fluorocholine (FCH) qui est un traceur permettant de visualiser le métabolisme des cellules y compris des cellules cancéreuses. Des études ont montré que la FCH permet une meilleure détection des CHC en comparaison avec le FDG mais sa fixation sur la cellule reste inconstante. L’utilisation combinée de la TEP au FDG et à la FCH pourrait être complémentaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer les capacités prédictives de la TEP au FDG et à la FCH et leur complémentarité pour le diagnostic, le bilan d’extension et la prédiction de récidive après traitement chirurgical, et ainsi utiliser un traitement efficace pour des patients ayant un CHC non opérable. Les patients bénéficieront d’une TEP au FDG et d’une TEP à la FCH réalisées avant le début du traitement par sorafénib et après un mois de traitement. Des prélèvements sanguins seront aussi effectués à ces mêmes moments. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre tous les mois suite à l’initiation du traitement et une évaluation radiologique par scanner ou imagerie par résonnance magnétique sera réalisée tous les deux mois pendant 1 an. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à chaque visite de suivi.

Essai ouvert aux inclusions
Pfizer MAJ Il y a 4 ans

Étude de phase 1, en escalade de dose, évaluant le Pf-04518600, en monothérapie ou en association avec Pf-05082566, chez des patients un cancer localement avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Il existe plusieurs stades de cancer : initialement localisé à un organe puis qui évolue vers un ou plusieurs autres organes, on parle alors de stade métastatique. Les traitements standards des cancers reposent le plus souvent sur l’utilisation de chimiothérapie (médicaments anticancéreux). De nouvelles stratégies de traitement sont apparues comme l’immunothérapie, qui consiste à administrer des anticorps qui vont stimuler des récepteurs de cellules et réactiver le système immunitaire pour qu’il puisse combattre le cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’une combinaison de 2 immunothérapies : le PF-05082566 et le PF-05082566 chez des patients ayant un cancer avancé ou métastatiques (plusieurs indications selon les groupes). L’étude sera réalisée en plusieurs parties. Les parties 1 ont pour but de déterminer la dose maximale tolérée des traitements à l’étude et les parties 2 seront constituées de groupes d’extension où les patients recevront les médicaments aux doses recommandées. Partie A1 et A2 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines. Partie B1 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion IV toutes les 2 semaines et du PF-05082566 en perfusion IV sur 4 semaines. Un schéma d’escalade de dose est appliqué pour le PF-05082566. Partie B2 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion IV toutes les 2 semaines et du PF-05082566 en perfusion IV sur 4 semaines aux doses déterminées lors des parties A1 et B1. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
AstraZeneca MAJ Il y a 4 ans

Étude HIMALAYA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab avec celles du sorafénib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est le sixième cancer le plus fréquent dans le monde. Il est lié à l’hépatite C chronique et à la stéatohépatite non alcoolique induite par l’obésité et/ou le diabète de type 2. Dans 90 % des cas, le CHC survient dans un contexte de cirrhose hépatique. Il reste très longtemps asymptomatique ce qui explique qu’il soit souvent diagnostiqué tardivement. Le CHC se développe, dans la grande majorité des cas, à partir de cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. Le traitement de première intention du CHC est la transplantation du foie. Dans les cas où la transplantation n’est pas possible, la résection du foie est proposée aux patients. Le durvalumab est un nouveau traitement d’immunothérapie à l’étude. De nombreuses études précédentes ont montré le bénéfice des immunothérapies dans le cadre du traitement du cancer. Le durvalumab a par ailleurs obtenu une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du durvalumab administré seul et associé à du trémélimumab avec celles du sorafénib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable. Les patients du premier groupe recevront du durvalumab toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab à faible dose toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab à forte dose toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du quatrième groupe recevront du sorafénib administré selon les soins standard en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

SATURNE : Essai de phase 2/3 randomisé, en double aveugle, évaluant l’apport du sunitinib à la chimioembolisation, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement par du sunitinib (Sutent®), associé au traitement standard par chimioembolisation, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront 3 comprimés de sunitinib tous les matins pendant quatre semaines. Ce traitement sera répété toutes les six semaines jusqu’à neuf cures (soit un an). En parallèle, les patients auront également des séances de chimioembolisation. Ce traitement consiste à injecter des microbilles contenant une chimiothérapie (ici de la doxorubicine), dans les vaisseaux sanguins à proximité de la tumeur. Ces séances auront lieu sept à dix jours après le début du traitement par sunitinib et seront répétées toutes les six à huit semaines, jusqu’à 3 séances. Les comprimés de sunitinib devront être arrêtés la veille de chaque séance et repris deux jours après. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier, mais les comprimés de sunitinib seront remplacés par des comprimés de placebo. A l’issue du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois pendant un an, puis tous les six mois l’année suivante. Au cours de ces visites de suivi, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie Dans cet essai, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le produit administré (sunitinib ou placebo).

Essai clos aux inclusions

Etude Earlybio-HypoRT-WP3-15-04 : étude visant à étudier les biomarqueurs précoces de la réponse tumorale suite à une radiothérapie hypofractionnée à haute dose. Il existe différentes thérapies dans le cadre du traitement d’un cancer, dont notamment la radiothérapie qui consiste à utiliser des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. La radiothérapie hypofractionnée à haute dose repose sur le principe de délivrer une dose plus élevée par séance et de réduire la durée de traitement. Cette solution permet d’améliorer l’accès au soin tout en augmentant sa qualité. Cette innovation est intéressante pour l’avenir de la radiothérapie mais ne constitue actuellement pas un standard. L’objectif de cette étude est de décrire l’impact sur l’organisme (molécules sécrétées et comportement des cellules immunitaires) pendant et après une séance de radiothérapie hypofractionnée à haute dose, pour détecter d’éventuels éléments qui permettraient d’avoir de nouvelles informations sur l’efficacité de ce type de radiothérapie, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire, des lésions hépatiques d’un cancer colorectal ou des métastases d’un mélanome ou d’un cancer rénal. Neuf prélèvements sanguins seront effectués selon un calendrier défini : - 1 prélèvement avant la première séance de radiothérapie, - 1 prélèvement dans les 15 minutes qui suivent les trois premières séances de radiothérapie, - 1 prélèvement, 1 semaine, 1 mois, 3 mois, 6 mois, 9 mois et 1 an après la dernière séance de radiothérapie. Ces échantillons biologiques seront tous analysés.

Essai ouvert aux inclusions

LIPIOAMIO : Essai de phase 2 randomisé évaluant l'efficacité d'une chimioembolisation par la doxorubicine associée au Curaspon® et au Lipiodol®, avec ou sans amiodarone, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité et la tolérance de l'amiodarone (Cordarone®) pour la réalisation d'une chimioembolisation chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes qui ne diffèreront que par l'administration ou non d'amiodarone au cours de la chimioembolisation. Dans le premier groupe, la chimioembolisation se fera par injection lente de 15 à 20 min dans l'artère hépatique au cours d'une artériographie, de doxorubicine (Adriblastine®), de Lipiodol® (substance qui va favoriser l'accumulation de la doxorubicine dans la tumeur), de Curaspon® qui assurera une occlusion temporaire de l'artère (embolisation) ainsi que d'amiodarone. Dans le deuxième groupe, la chimioembolisation se fera sans amiodarone. Les patients recevront 4 cures espacées de 6 semaines, en absence de progression de la maladie ou de mauvaise tolérance. Pour les patients répondeurs au traitement, 4 cures supplémentaires pourront être administrées. Pour les patients du deuxième groupe en rechute, une chimioembolisation avec amiodarone pourra être proposée. Après la fin du traitement, les patients seront revus tous les 4 mois pour une évaluation clinique et pour la réalisation d'une IRM.

Essai clos aux inclusions